La Wonderbox/Smartbox ou autre... le cadeau typique pour un pot de départ, un anniversaire, etc. Monsieur en a reçu une il y a plus d'un an et nous ne savions pas quoi en faire. On habite à Paris, sans voiture, et la plupart des weekends proposés se trouvent dans des petits coins de France sûrement tous aussi charmants les uns que les autres, mais sans aucune gare à proximité. Mais alors que la date d'expiration approchait, on s'est dit que ce serait bien dommage de ne pas en profiter. Nous hésitions entre la Bretagne et la Vendée, deux régions qui m'attirent beaucoup, et c'est finalement la Bretagne qui a gagné pour des raisons purement pratiques. Nous avons passé un weekend dans le Finistère, à Brignognan-Plage (prononcer « Birgnogan »), dans une charmante maison d'hôte appelée . La gérante est très accueillante et a pleins de bons conseils sur les sorties à faire dans la région. Elle fait affaire avec un ancien crêpier qui s'est reconverti dans la table d'hôtes. Malheureusement nous n'avons pas pu y goûter, la table ouvrait le lendemain de notre départ. Mais la cuisine est vraiment incroyable, pleine de vie, d'histoire, très agréable de s'y asseoir, rien que pour le petit-déjeuner. La déco de la chambre est très mignonne, dans le style rustique-chic, je suppose (je n'ai jamais été très douée pour les styles de déco :). Maisons Bleues Brignognan et les villages alentours (Kerlouan, Ménéham), est un coin très calme, où la nature a libre cours. Les plages sont différentes de celles que j'ai connues (Le Havre, Nice), le sable y est blanc et fin, et les plages sont jonchées d'imposants rochers. Ce qui nous as permis de crapahuter un peu. D'ailleurs, un festival d'escalade se tenait dans l'un des villages dans lesquels nous nous sommes arrêtés. L'ironie, c'est que nous avions réservé le weekend du 3 juillet, un weekend de canicule. Il faisait presque 40 degrés à Paris et quasi-moitié moins dans le Finistère. Je n'ai même pas osé sortir mon super maillot de bain de pin-up, acheté il y a un an, jamais porté. Un jour, je trouverai une occasion de le mettre ! Mais j'ai pu sortir mes lunettes de soleil fleuries Asos, entre hippy et lolita :) Niveau bouffe, on a voulu jpuer dans le typique : plateau de fruits de mer, cidre, crêpes. Nous avons mangé à La Corniche, l'un des trois restaurants de Birgnognan. Très sympa, j'ai pu goûter des huîtres pour la première fois, et j'ai bien aimé, malgré mes appréhensions. Plus tard, nous avons mangé un Patatez Pagan : pommes de terre, moutarde à l'ancienne, fondue d'oignons et andouille à l'auberge de Ménéham. Et nous avons bien sûr, Bretagne oblige, dîné dans une crêperie. Le dessert, crêpe banane et caramel au beurre salé était particulièrement délicieux. En bref, j'ai apprécié ce weekend, le bord de mer breton a un charme particulier. J'y retournerai en espérant que cette fois, nous atteindrons au moins les 25 degrés :)
0 Commentaires
Je suis la première à commander des sushis le dimanche soir lorsque la flemme m'envahit. Mais dimanche dernier, c'est de la cuisine japonaise de luxe que j'ai dégustée. Situé rue Garreau, à Montmartre, le restaurant est caché (le nom du restaurant n'est même pas sur la façade). Les places ne sont pas nombreuses : une grande table entoure les cuisiniers qui préparent le repas devant les convives. Mais il faut réserver un peu en avance pour avoir cette place privilégiée, ce qui n'était pas notre cas. Nous nous sommes donc retrouvés dans une petite arrière-salle, composée de deux tables avec banquettes rouges et table basse (attention au mal de dos !). Nous avons commencé par un apéritif japonais. La carte des sakés et eaux de vie est assez variée. J'avais opté pour un saké pétillant au yuzu, délicieux ! Le menu unique est à 49 euros et se compose de 9 services. Tous les plats sont frais, savoureux, un régal pour les papilles ! Par contre, il ne faut pas être pressé. Nous avions réservé pour 21h30, et nous sommes sortis à plus de minuit ! Parmi les nouvelles saveurs que j'ai découvertes, du tofu au maïs, excellent, des bouillons dashi ultra-savoureux (par rapport aux soupes miso quasi-industrielles des livreurs de sushis), des sashimis fumés au bois de cyprès, un délicieux bœuf japonais et un dessert ultra-frais. Une adresse que je recommande vivement ! Début mai, monsieur et moi-même étions invités à un mariage pas comme les autres, puisqu'il se trouvait... en Chine ! (Okay, avec le titre de l'article, il n'y avait pas trop de suspense). Il s'agissait d'un mariage mixte entre un français et une chinoise. Et pour l'occasion, nous sommes restés deux semaines en Chine. Je vais revenir sur ce voyage dans plusieurs articles, mais j'ai préféré commencer par le mariage, car c'était vraiment un moment unique, que peu de personnes ont l'occasion de vivre, même en Chine ! Car les mariés avaient choisi de se marier selon la tradition de la dynastie Han, et ce type de mariage ne se fait que très rarement en Chine de nos jours. Les jeunes couples préfèrent se marier en blanc désormais. Le mariage s'est déroulé sur toute une journée. Tout a commencé le midi, avec le déjeuner dans une grande salle. Toute la famille de la mariée était présente, pour la marié français, seule une table de français était réservée, mais c'était une table de choix ! Nous avons déjeuné, à la chinoise (je reviendrai là-dessus dans un prochain article). Le marié était à la table des célibataires, entouré de jeunes chinois (alors que lui-même ne parle pas la langue, c'était assez cocasse). La mariée devait manger seule. Une fois le déjeuner terminé, c'est là que les choses sérieuses ont commencé. Nous n'étions absolument pas au courant de ce qui se passerait, et si j'avais su, je n'aurais pas enfilé mes talons de 10 cm. Le principe était simple : le marié, en costume traditionnel, devait se mettre à cheval, au cœur d'une procession, pour aller « enlever » la mariée à ses parents. La procession était composée de gongs à l'avant et de drapeaux, pour annoncer le mariage, du marié à cheval, d'un palanquin pour la mariée (vide, pour l'instant), de percussionnistes. Et de tous les invités du mariage qui suivaient à pied, ou en voiture cette parade bien originale. Le plus surprenant : tout le long du chemin, des hommes déroulaient d'énormes rouleaux de pétards. Une fois arrivé au domicile des parents, le marié doit relever quelques défis avant de mériter la main de la mariée. Ces épreuves peuvent varier. Ici, le marié devait chanter la sérénade afin que la mariée lui ouvre la porte de sa chambre. Ensuite, il devait trouver une chaussure cachée dans l'appartement (un petit côté Cendrillon). Enfin, il devait lui déclarer sa flamme. Là, la mariée retire son voile et c'est le fameux instant vous pouvez embrasser la mariée ». C'était un moment très convivial, très loin des vœux solennels échangés devant l'autel. Une pause photo avec toute la famille, et on repart vers la salle. En plus des gongs, des percussions et des pétards, s'étaient ajouté des feux d'artifice (c'est en Chine qu'ils ont été inventés, après tout). Autant dire que le mariage était encore plus difficile à rater. D'ailleurs, tous les passants s'arrêtaient pour observer ce spectacle, prendre ces photos. Car, comme je l'ai indiqué au début, ce genre de mariage est de plus en plus rare en Chine, c'est donc un événement pour tout le monde. Une fois rentrés à l'hôtel, nous avons pu profiter d'une bonne heure de repos, après plus d'une heure de marche. Et quand nous sommes retournés à la salle, c'était pour assister à la cérémonie du thé. C'est un peu l'équivalent de l'échange des vœux. Les mariés doivent réaliser une série de gestes qui symbolisent le mariage et la vie à deux, comme manger quelque-chose d'amer et quelque-chose de sucré, pour représenter « le meilleur et le pire ». Une fois cette cérémonie terminée, le mariage était officiel et il était temps de passer au dîner. Voici quelques exemples de ce que nous avons dégusté. En résumé : un mariage traditionnel chinois, c'est beaucoup de bruit, de joie, et d'agitation. Mais j'ai vraiment adoré. On ne savait absolument pas ce qui allait se passer, on allait donc de surprises en surprises et c'est vraiment agréable de se laisser porter, tout simplement. Je reviendrai bientôt sur un autre aspect du voyage, très important pour moi : la nourriture. À bientôt !
Tel est l'adage de My Little Box ce mois-ci. Deux semaines seulement après My Little Ocean Box, j'ai reçu cette semaine l'édition de juillet. J'étais impatiente d'en connaître le thème, moi qui adore les éditions estivales de My Little Box. Et je suis ravie de celui de juillet, à savoir : My Little Road Trip Box. Je trouve que c'est un thème original, mais aussi assez risqué. Tout le monde ne voyage pas forcément, par faute de moyen, de temps ou même d'envie, c'est donc un thème qui ne conviendra pas à toutes les abonnées. J'ai beaucoup aimé le design de cette box, notamment les contours, qui sont, je trouve, de plus en plus travaillés. Et maintenant, place aux goodies ! Le goodie principal est un organisateur de voyage plastifié. Compartiments pour billets, papiers, cartes de crédit, passeport... ce travel organiser a été très bien pensé. Et le packaging est très sympa. Il sera parfait pour mon voyage au Japon l'année prochaine ! J'ai également retrouvé, bien évidemment le magazine My Little World et la citation décorée par Kanako. En bonus, j'ai pu trouver un carnet de « petites recettes de cocktails » que je testerai prochainement ! Et une mini-planche de tatouages temporaires dorés. Je ne suis pas folle de la mouvance des tatouages temporaires, ça me rappelle un peu mes années collèges et les cadeaux de l'été Yves Rocher. Mais ceux-ci sont assez jolies, je testerai pour une soirée estivale, si j'en ai l'occasion ! Enfin, un autre goodie décoré par Kanako : un carnet de souvenirs de voyages à poster. J'adore l'illustration de Kanako, par contre je ne pense pas l'utiliser pour l'envoyer à quelqu'un. La seule personne avec qui je souhaite partager tous mes secrets de voyage, voyage avec moi justement :) Mais pourquoi pas pour y noter des infos utiles lors de prochains voyages. Et il y avait un petit Bic en plus ! Quant aux produits de beauté, comme toujours, My Little propose différentes versions selon leurs stocks (voir les différentes versions sur My Little Spoiler). Voici la mienne. Tout d'abord le produit My Little Beauty, une gelée après-soleil sorbet d'été : un produit rafraîchissant au monoï. J'aime beaucoup le packaging, qui change un peu des motifs habituels, et qui fait très plage. Ensuite, une petite bouteille de shampooing sec de Batiste, parfum tropical. Je n'utilise pas souvent de shampooing sec (mon flacon Garnier traîne, un peu oublié, ou fond d'un placard), mais je vois bien le rapport avec le road trip : on n'a pas toujours de quoi se doucher ! Enfin, un masque capillaire réparateur sans rinçage du Petit Marseillais, sur le même principe que le shampooing Batiste. Pour conclure, j'ai apprécié cette box, car le thème est un peu risqué, et j'aime ça ! Ce n'est pas un coup de cœur total comme les box précédentes (My Little Ocean Box & My Little Provence Box), mais je la trouve tout à fait convenable, et j'ai déjà hâte de découvrir la box d'août !
Avec ma « peau de rousse », l'abus de soleil, les grandes chaleurs, très peu pour moi. Ce n'est pas faute d'aimer le concept d'échappée belle au soleil, de farniente sur la plage, mais ça ne me réussit pas. Alors en période de canicule, je désespère assez vite. Je cherche à porter le moins de tissu possible, sans pour autant tomber dans la vulgarité, ce qui n'est pas toujours évident en période de forte chaleur. Ma solution privilégiée : les dos-nu. J'adore les détails dans le dos, et ça s'avère payant quand les températures frôlent les 40 degrés, on respire bien mieux ! La robe que je porte sur la photo est un modèle Asos (Asos, mon grand amour, je parlerai de toi un jour), et est sold out. Mais ils sortent très souvent des modèles avec des dos-nu, des détails de bretelles, etc., il est donc facile d'y trouver son bonheur. Ce qui rend cette robe encore plus parfaite pour l'été, c'est sa couleur menthe, bien sur, mais aussi sa légèreté. On ressent la moindre brise nous caresser, quoi de plus agréable en cet été déjà bien chaud ?
Pour moi, les desserts se rapprochent de la mode : tout est question de textures, de couleurs, d'émotions. Et ce cheesecake combine parfaitement tous ces éléments. La texture du cheesecake est tout simplement parfaite. Moi qui suis une grande amatrice de ce gâteau américain... je n'en avais jamais goûté un aussi fondant et léger. L'association de saveurs (et de couleurs) est bien sûr parfaite, on le sait bien pistaches et framboises font la paire. J'ai réalisé ce cheesecake, inspiré de celui de Séphora Saada, créatrice de She's Cake, à deux reprises, à chaque fois pour un anniversaire. Et à chaque fois, le succès a été au rendez-vous, chez les amateurs de cheesecake (un ami mi-américain m'a avoué que c'était le meilleur cheesecake qu'il avait mangé), et chez les plus sceptiques (une amie qui n'aimait pas particulièrement la pistache l'a dégusté sans broncher). Alors merci à Séphora Saada, grâce à elle, j'ai eu le droit à mon petit moment de gloire !
Attention, la recette ne se prépare pas à la dernière minute, il faut environ 8 heures de réfrigération ! Voici la recette : Ingrédients pour 6 personnes - 100 g de spéculoos - 40 g de beurre fondu - 225 g de fromage frais - 125 g de sucre en poudre - 1,5 œuf - 215 g de crème fraîche - 1/2 c. à c. d'extrait de vanille - de la pâte de pistaches (40 g minimum) - colorant vert (ou bleu + jaune) - 300 g de framboises fraîches On commence par préchauffer le four à 180 °C, puis on prépare le fond à base de biscuit. Pour cela, il suffit de réduire les spéculoos (au mixer ou à la main) et de les mélanger au beurre fondu. On répartit la pâte sur quelques centimètres au fond d'un cercle ou d'un moule à manqué, en tassant bien. Et hop, on enfourne pendant 10 minutes ! Au bout des 10 minutes, on laisse refroidir. Et on remet le four à préchauffer, mais à 140 °C, cette fois-ci. Il faut ensuite mélanger le fromage et le sucre. On incorpore entièrement l'œuf, et on ajoute la crème et l'extrait de vanille. Enfin, c'est au tour de la pâte de pistaches. La recette indiquait 40 g. Personnellement, j'ai commencé par ajouter les 40 g, puis j'ai goûté et rajouté de la pâte de pistaches jusqu'à ce que le goût me convienne. J'aime quand c'est fort en pistache :).Enfin, j'ajoute du colorant vert pour retrouver une belle couleur pistache. Parce qu'en fait, la pâte ne suffit pas, celle que j'utilise est bio. Elle est donc forte en goût mais pas forte en couleur; et la pâte reste assez blanche. Ça a tout de suite moins d'effet ! On verse l'appareil sur le fond de pâte précuit et on enfourne le tout pendant 50 min (à adapter selon votre four, et surtout, à bien surveiller vers la fin !). À la fin de la cuisson, on met au frais pendant 8 heures minimum, pour que le cheesecake soit ultra-frais. Au bout de cette longue attente, c'est presque le temps de déguster ! Il suffit de disposer patiemment les framboises sur le cheesecake, et de savourer ! La recette originale se trouve dans le livre She's Cake de Séphora Saada. J'espère que vous aurez autant de succès que moi avec ce gâteau tout aussi beau que bon. Weekend en Bretagne,5 heures de route en perspective. Un passage au Relay pour trouver de quoi s'occuper. Et parmi les féminins, je trouve cette couverture rose bonbon, et le titre « Je suis une fille lait-fraise ». J'ai tout de suite flashé. « Mais c'est tout moi ! » Car, oui, je me retrouve dans ce concept de « fille lait-fraise ». Une femme-enfant, qui n'a pas fini de grandir, et ne sera jamais vraiment adulte. Garder une part d'enfance, c'est très important pour moi. À 24 ans, je me retrouve à mon propre compte, à essayer de jongler entre prospection de clients, loyer parisien, charges, impôts et budget loisirs (qui a toujours une place très importante). Ça peut vite devenir étourdissant. Alors j'ai besoin de m'échapper. Et cela passe par une mode naïve, une beauté colorée, une déco décalée, mon amour pour Disney, etc. Dans un monde où « l'infantilisation de la société » est condamnée, j'étais heureuse de découvrir ce numéro 22 de Paulette. J'ai pu y découvrir une blogueuse dans laquelle je me retrouve (Oiseau de Paris), une marque de sacs charmante (Tammy & Benjamin), un phénomène pop (Kali Uchis), et tellement d'autres choses. Cet exemplaire va devenir à coup sûr une de mes petites bibles. Et comme la mascotte de ce numéro était le flamant rose, animal totem de la Floride, j'ai décidé d'intituler mon blog Flamingurl (Flamingo + gurl, version argot de girl). Alors, merci à Paulette de m'avoir inspirée à partager mon amour du lait-fraise !
|
AuteurTraductrice indépendante spécialisée dans le culinaire, la mode et la beauté. Et tout autant passionnée par ces sujets. Un penchant pour la mode pastel, naïve, enfantine, fun, décalée. Catégories
Tout
Archives
Juillet 2016
|