Je conseillerais donc ce restaurant à toutes les personnes recherchant un endroit où se régaler pour fêter une grande occasion (ou juste pour se faire plaisir). On s'en tire pour 56 € par personne en prenant le menu déjeuner et une bouteille d'eau plate (payante). Le tout est de ne pas trop craquer pour un apéritif, un vin, un café ou un thé. Et enfin, pour répondre à la remarque récurrente : non, on ne meurt pas de faim en fin de repas. Car oui, les quantités sont petites, mais elles sont parfaitement dosées par rapport au nombre de services. Et on ressort parfaitement rassasié (personnellement, je n'aime pas sortir de table avec l'impression d'être sur le point d'exploser, même si ça m'arrive très souvent, gourmande que je suis).
Les restaurants étoilés, on se dit qu'ils sont inaccessibles. Alors on préfère des restos plus simples, des bistrots, des brasseries. Un jour, mon chéri et moi-même mangions dans une brasserie. Entrée + plat + dessert, plus un apéritif... Au final l'addition était montée à 40 € par personne. Puis on a découvert qu'on pouvait manger à des restaurants récompensés d'une étoile Michelin pour 50 à 55 €. Bizarrement, on ne s'était jamais intéressés au prix, se disant qu'on ne pourrait jamais. Alors qu'au final, manger moins souvent dans des bistrots qui peuvent décevoir et se faire un étoilé 2 fois par an, c'est pas si déraisonnable. Nous sommes tombés amoureux d'un restaurant en particulier, celui du chef Kei Kobayashi. Nous avions d'abord découvert son magnifique livre en librairie, et curieux, nous avions réservé pour fêter notre anniversaire de rencontre. Depuis nous y sommes retournés deux fois, la dernière visite en date remontant à ce weekend. Voici donc ce que l'on peut y déguster (bien sûr, la carte change très souvent). Le chef est japonais mais sait mêler avec brio influences françaises et japonaises, ce qui donne une cuisine assez unique et originale. On commence par les amuse-bouches, avec une gougère au parmesan incroyablement fondante (car fourrée de crème au parmesan), une petite tartelette de sardine et yaourt fumé et un maki de légumes. Déjà, on voyage tant au niveau du goût que du visuel. Pour les entrées, deux possibilités. Le serveur nous propose l'entrée du menu : une huître pochée au raifort avec une chips de laitue de mer. Pour monsieur, qui n'est vraiment pas fruits de mer, ce sera terrine de foie gras, yaourt fumé et granny smith en gelée et copeaux. S'ensuit une seconde entrée. À chaque visite, nous y avons eu droit, mais ce n'est pas pour me déplaire, car il s'agit de la grande spécialité du chef, et c'est délicieux. Une salade de légumes de saison croquants et de saumon fumé maison avec mayonnaise provençale et crumble d'olive. Vraiment, une tuerie. La meilleure salade du monde. Rien que ça. Ensuite, un « pré-plat » avec un gnocchi de pomme de terre avec jambon ibérique et béchamel au parmesan. Ultra-réconfortant mais un peu détonnant par rapport aux autres plats bien plus légers. La pièce maîtresse du menu, c'est le suprême de pintade (il y avait choix entre viande et poisson). Il est accompagné d'un salsifis frit (très surprenant), de tétragone et d'une purée de panais moutardée. Ce qui m'impressionne dans ce genre de restaurants, c'est la précision et la perfection des cuisson de viande. Je n'ai jamais mangé une viande aussi fondante. Côté sucré, un dessert tout aussi beau que bon. Un vacherin aux agrumes avec boule de meringue, sorbet au basilic et kumquats givrés. Ce magnifique dessert est accompagné de deux mignardises, un raisin blanc en gelée et un petit nougat. Pour ce qui est du reste : le service est vraiment très bon, très efficace sans être trop guindé (ça peut faire un peu peur dans ce genre de restaurants), et le décor est on ne peut plus sobre, puisque tout ou presque y est blanc ou gris. Le plat est mis sur le devant de la scène.
Je conseillerais donc ce restaurant à toutes les personnes recherchant un endroit où se régaler pour fêter une grande occasion (ou juste pour se faire plaisir). On s'en tire pour 56 € par personne en prenant le menu déjeuner et une bouteille d'eau plate (payante). Le tout est de ne pas trop craquer pour un apéritif, un vin, un café ou un thé. Et enfin, pour répondre à la remarque récurrente : non, on ne meurt pas de faim en fin de repas. Car oui, les quantités sont petites, mais elles sont parfaitement dosées par rapport au nombre de services. Et on ressort parfaitement rassasié (personnellement, je n'aime pas sortir de table avec l'impression d'être sur le point d'exploser, même si ça m'arrive très souvent, gourmande que je suis).
1 Commentaire
3/2/2016 19:20:46
Ohhh je fonds pour la petite salade avec la belle écume de mer fleurie... Du crumble d'olive, quelle belle idée! Si tu aimes les saveurs nippones, il y a quelques recettes de mes amis japonais sur mon blog :)
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AuteurTraductrice indépendante spécialisée dans le culinaire, la mode et la beauté. Et tout autant passionnée par ces sujets. Un penchant pour la mode pastel, naïve, enfantine, fun, décalée. Catégories
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Juillet 2016
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